vendredi 31 octobre 2014

Burkina Faso. 48 heures chrono pour le "Printemps" Africain à Ouagadougou. Ce modeste article est dédié aux morts pour la démocratie au Burkina Faso. Ma solidarité est totale avec le peuple Burkinabé.





Au Burkina Faso, il a fallu 48 h pour faire partir du pouvoir M. Blaise Compaoré.

La population de ce pays a dit non aux éternelles modifications des textes  fondamentaux dont le seul but est de maintenir au pouvoir l'équipe dirigeante. Pour cette génération d'hommes politiques, le ridicule ne tue pas.
Ma crainte est d'entendre bientôt les "esprits bien-pensants" africains me sortir la théorie du complot qui consiste à faire porter la responsabilité de la chute de ce dictateur sur la France  plutôt que de féliciter les Burkinabés pour leur courage. Il est évident qu'aujourd'hui, les africains, notamment les jeunes ne veulent plus voir les mêmes têtes au pouvoir. 

L'aspiration à la démocratie et à l'Etat de droit devient pour cette  nouvelle génération  une exigence à la fois politique et sociale.

Aujourd'hui, le contraste est saisissant entre les revendications simples des opposants politiques et de la société civile  qui aspirent travailler dans un Etat de droit et la volonté  des dictateurs plus ou moins sanguinaires selon le pays à se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

Pourtant, à mon humble avis, pour éviter ces insupportables drames, les choses sont simples, à savoir, on se fait élire (ou réélire) démocratiquement conformément aux textes fondamentaux du pays et ensuite on s'en va. 
Le drame actuelle du Burkina Faso aurait pu être éviter si M. Compaoré avait décidé de quitter le pouvoir dans de bonnes dispositions, épargnant ainsi la vie des Burkinabés. 

La situation  du Burkina Faso devrait interpeller les dirigeants du Congo Brazzaville. C'est le cas du premier d'entre eux  M. Denis Sassou Nguesso qui ne doit pas ignorer cette nouvelle donne politique Africaine avant d'écouter et de suivre aveuglément les sirènes d'amour de son entourage souhaitant son maintien au pouvoir par tous les moyens.

Le monde entier regarde l'Afrique centrale en général et le Congo Brazzaville en particulier car, pour reconquérir le pouvoir perdu en 1992, il a fallu pour M. Sassou Nguesso, passer par des phases criminelles jamais égalées.  

Les Congolais qui continuent de payer un lourd tribu de la période tragique 1997-2000 qui a fait des milliers de morts pour rien doivent se dire que l'espoir fait vivre au regard de la situation du Burkina Faso.
Mais pour faire partir du pouvoir le chef d'Etat actuel, espérer ne suffit pas. Les Congolais doivent en créer les conditions optimums. C'est un devoir moral.

TJS









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Consultant Formateur, chef d'entreprise