jeudi 13 décembre 2007

Congo Brazza. Le cri de coeur de Jean Obélé

En parcourant sur la toile, je suis tombé par hasard sur un article de presse qui ressemble à un crie de coeur de son auteur. Visiblement c'est un enfant blessé par ce qu'il voit au pays. C'est hélas la dure réalité.



Comment voulez-vous être en bonne santé dans de telles conditions. Même manger devient une loterie. Ce qui est plus inquiétant, c'est la résignation de la population, convaincue que rien ne sera plus comme avant et que tout le monde s'en fiche!



Je vous laisse parcourir un texte qui en dit long sur l'état socio-sanitaire du pays. Bon courage.



Le Congolais mange très mal Écrit par Jean Martin Obélé 11-12-2007 Mes amis, je me demande par où il faut commencer cet article.



J'ai pris un peu de temps avant de vous proposer un titre. Ce temps de réflexion s'explique : j'ai épuisé tous les titres sur le sujet de l'insalubrité à Brazzaville ou au Congo. Ainsi, nous avions traité des cochons et moutons qui se promènent dans la ville, du sable dans les rues jamais balayées, des trous partout, de la mauvaise herbe, des ordures qui jonchent les rues et avenues, des bourbiers, de la gadoue... Tout a été dit mais rien n'a été fait.



Les bras croisés on a attend maintenant la municipalisation accélérée*Hôpital : pas d'ascenseur. On doit payer des porteurs... Quel titre donner alors à cette dépêche du Congo profond ou du vrai Brazzaville ? Lors d'une de mes promenades vers la grande poste j'ai pensé acheter un journal. Mais quel journal acheter quand on sait que presque tous ne traitent que de l'élection à la tête du Sénat d'un vieil enseignant pourtant oublié par l'histoire ? Enfin ! J'ai tout de même choisi le journal « Baobab » No. 042 du 4 au 19 décembre 2007 : les articles me semblaient bien présentés.

Rentré à la maison j'ai eu envie de vite dévorer ce journal. A son ouverture, je suis reçu par un papier qui me coupe l'appétit avant de me donner de la fièvre : « Le Congolais mange très mal », constate Maurice Nguesso. Mes amis, j'ai lu cet article plusieurs fois pour mieux le comprendre. En fait, « Baobab » cite Maurice Nguesso, le frère aîné du président de la République, devenu un confrère au sein du journal « Le Fanion ». Selon « Baobab », c'est dans « Le Fanion » 026 du 24 octobre 2007 que Maurice Nguesso déclare dans l'éditorial que « Le Congolais, surtout celui de Brazzaville, mange très mal ces derniers temps. Il est même contraint, parfois, à des jeûnes forcés. Car il n'a pas les moyens de faire autrement. Sa poche plutôt trouée n'est plus capable de combler les exigences du marché. Et le voilà condamné à consommer du moins cher exposé, sans protection aucune, dans la rue. Il emprunte, par conséquent, le chemin de la maladie.
Et comme il n'a plus non plus d'argent pour se soigner, bonjour les dégâts », dit-il. Mawo ! nkui ! (Bon Dieu ! Je suis mort). Un frère du Président qui écrit cela !S'agit-il d'un homme du sérail qui en a marre de voir ses compatriotes souffrir ? Nous rejoint-il ? Ou simplement, se moque-t-il des Congolais ? L'auteur anonyme de l'article du « Baobab » commente ce papier en écrivant ce qui suit : « Ce constat, rappelons-le, est bien de Maurice Nguesso, frère ainé du Président. L'homme n'est ni Ngouélondélé-Mongo, ni Kignoumbi Kia Mboungou, encore moins Pascal Tsaty Mabiala, ces pires aveugles qui toujours s'obstinent à ne pas vouloir voir ce que tous les autres voient et touchent ». Ironique bien sûr ! De la même veine que ce que disait Lekoundzou à Milongo en 1992 : « Ba tambola na ba nzela kasi ba mona ba nzela yango té » (ils se promènent sur les routes mais ne voient jamais ces routes). Cet article de notre « confrère » Maurice Nguesso ne nous surprend pas. Lui au moins a pris le courage de l'écrire. Les autres, qui soutiennent son frère, gardent le silence devant celui qui reste leur chef mais s'expriment dans les veillées mortuaires. Presque tous disent que le pays vit dans le chaos. Presque tous ne comprennent pas ses choix économiques. Tous ne comprennent pas pourquoi le chef de l'Etat ne fait rien de concret avant, pendant et après la municipalisation.

Il y a quelques jours un sous-préfet d'un district du Niari se plaignait que rien de concret n'a été fait chez lui pendant la municipalisation accélérée. Il a parlé des " éléphants blancs ". Marché à Brazza. Fruits et légumes dans la gadoue Effectivement chers amis, depuis ma naissance jamais je n'ai vu la saleté qu'il y a aujourd'hui à Brazzaville. Depuis le 1er décembre 2007, les pluies tombent dans la capitale presque tous les jours. Alors " bonjour les dégâts ", comme le dit notre « confrère » Maurice Nguesso. Des quartiers entiers sont dans l'eau, les ordures jonchent les rues, les bourbiers sont visibles partout et les routes déjà dégradées, se dégradent davantage. Aujourd'hui, sur l'avenue de l'OUA, seul le coté droit est utilisé de Total à Bifouiti. Le coté gauche est devenu impraticable.



Le « trou Kolélas » a repris son élan. Les travaux de canalisation de cette avenue commencée il y a quelques semaines sont arrêtés. Le Blanc a remballé ses bilokos et foutu le camp. Il n'y aurait plus de l'argent pour cette avenue. Les travaux de l'avenue de l'Intendance à Ouenzé commencés depuis des mois ne sont jamais achevés.

Les tuyaux d'eau se cassent à Kinsoundi. Entre-temps, les Congolais vendent des aliments assis presque sur les ordures avec des mouches de toute couleur et de toute taille. Tous les marchés de Brazzaville sont devenus des zones dangereuses qui nous préparent une autre épidémie de choléra ou de fièvre typhoïde. Pourquoi les Congolais deviennent-ils si négligents ? Les hommes au pouvoir ont des avions médicalisés pour aller se faire soigner en Europe (1), mais nous, qu'avons-nous ? Y a-t-il encore un ministère de la Santé au Congo ? Un ministère de l'environnement ? Des Travaux publics ? Des Droits de l'Homme au moment où on célèbre 59 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme ? Que fait la Mairie Centrale ? Comme l'a dit Me Djolani hier soir sur Télé Congo, parlant des populations de Kombé qui suffoquent dans la poussière des carrières et de gros camions alors que la route n'est pas bitumée, « le gouvernement est démissionnaire ». Il assiste et voit sans broncher les Congolais mourir.



Enfin chers amis, une publicité tribale me gêne sur Télé Congo. Il va bientôt se tenir une réunion des « managers congolais » à Owando. Ces managers sont les directeurs généraux de Sotelco, du Port de Pointe Noire, du CHU, de Cogelo, de la SNDE, de l'OCI, autant de compagnies qui sont presque toutes en faillite.

Le plus curieux c'est que les fameux managers qui doivent se rendre à Owando semblent être tous, sauf erreur, originaires de la même région du pays. De quoi vont-ils aller parler là-bas ? Mystère boule de gomme. Beaucoup de Congolais pensent qu'il s'agit là encore de gaspillage de l'argent du contribuable congolais, d'une jouissance perverse teintée d'un triomphalisme obscur. Oui les Congolais mangent très mal. Suffit-il de le déclarer ? (1) A la question de savoir pourquoi les Congolais fortunés aiment mieux aller se faire soigner en Europe, Henri Lopes, ambassadeur du Congo en France a répondu il y a quelques jours, lors d'une interview : « Ce ne sont pas les médecins qui manquent au Congo, notre université en forme beaucoup.



L'argent a été versé pour l'entretien de l'hôpital général ». Puis il a précisé : « mais le Congolais s'est (...) habitué à cet état de délabrement de l'hôpital que personne ne pouvait s'émouvoir du détournement de ces crédits. C'est une question de culture. Chez nous, chaque fois que l'on construit un chemin, on oublie d'entrevoir les égouts ou l'entretien ».



Jean Martin Obélé

mardi 27 novembre 2007

Le Congo Démocratique en Marche vers une paix durable?

Le Président de la république Démocratique du Congo, Joseph Kabila est-il entrain de réussir là où certains chefs d'état de l'Afrique Centrale ont totalement échoué ?

Certes, rien n'est encore joué au regard de la taille son pays comme huit fois la France, sans oublier les conflits à répétition à la frontière du Rwanda lequel disons-le profite largement de cette situation.

Mais une chose est sûre, le Président Joseph Kabila est décidé à montrer à l'opinion internationale que son pays est entré dans une phase quasiment irréversible de la normalisation socio-politique du pays.
Il est évident qu'un pays où la population se sent libre de tout mouvement, participe aux différentes activités liées à la vie en société, ce pays non seulement crée des conditions du développement mais aussi de la stabilité sous-régionale.

Le nouveau gouvernement que l'on peut qualifier d'audacieux devra néanmoins prouver que son président ne s'est pas trompé dans ce choix essentiellement géopolitique. Il convient de dire aussi que, pour des raisons exposées plus haut, la géopolitique interne au pays à toujours eu comme objectif, l'Unité Nationale.

Le moment est certainement venu pour nos pays de concevoir à présent un gouvernement dont le choix tiendra compte à la fois, de la compétence, du patriotisme et bien sûr des inévitables considérations Ethno-tribales.

Tout le monde attend avec intérêt les premiers résultats de cette nouvelle alchimie, car les dossiers à instruire sont de taille: la corruption, la sécurité, le contrôle des frontières, la diplomatie, la santé, la décentralisation, les affaires économiques et financières, les droits de l'homme ainsi que la solidarité nationale.

Cependant, une inconue non négligeable peut réduire à néant les espoirs de tout un peuple, c'est l'attitude vorace des pays industrialisés dont les appetits sans limites sur le pillage des matières premières peuvent anihiler tous les efforts que consentiront les autorités actuelles.

Ces "méchants loups" ont pour qualités premières, d'être persuasifs face à certains responsables du pays financièrement et materiellement fragiles. Et, dans ce registre la moindre résistance c'est la guerre car , en cas de refus de l'un l'autre prend automatiquement sa place.

Dans nos pays où les principaux dirigeants sont formatés à la corruption, ce sont eux qui sont souvent demandeurs. Le corrupteur se sert (pille les matières premières) et le corrompu passent à la caisse.

Comme ont le voit, le président Joseph Kabila à du pain sur la planche.

Souhaitons-lui bonne chance.

Moussi Kaounga

mercredi 17 octobre 2007

La population Congolaise en danger

Au Congo Brazzaville, loin des discours, de la "com" et de l'auto satisfaction des pouvoirs publics, le mal est vraiment là. Il s'est installé depuis des lustres et personne ne s'en étonne. Mieux, on fait comme si cela était normal et que ça ne peut pas changer.

De quoi s'agit-il?

L'insalubrité publique et l'environnement immédiat
  • Des dépôts d'ordures sauvages
  • La dégradation des toutes les canalisations (eau potable et égouts)
  • La concentration de véhicules souvent en piteux état au même endroit pendant des heures fautes de voies secondaires.
L'éducation nationale
  • Prolifération des écoles privées de circonstance et sous équipées
  • Les écoliers privés de bancs et tables pour suivre décemment leur cours
  • Un programme pédagogique national qui ne se repose sur aucune assise sociétale.

Le chômage perçu comme une fatalité par toutes les catégories d'âge.
Une population qui est soumise à ses fléaux ne peut pas avoir une espérance de vie digne de notre époque. La psychologie de la population congolaise est soumise à rude épreuve compte tenu de tous ces maux auxquels elle ne voit pas et ne sait pas comment se sortir de cette tragédie.

Loin des grands enjeux macro économiques et des stratégies géopolitiques évoqués maladroitement par les responsables congolais à l'international sur la situation du Congo, les observateurs internationaux sont formels. Il y a au Congo Brazzaville du grand gâchis, du non assistance à peuple en danger de mort, de la désinvolture face à des situations qui devraient couvrir de honte nos responsables.

Un exemple: à la moindre grippe, plusieurs responsables se bousculent aux portes de l'agence Air France pour venir se faire soigner en Europe. Et pendant ce temps, les malades laissés au pays n'ont même pas de quoi payer l'entrée au triage des hôpitaux et Cliniques. Là on ne parle même pas de se faire soigner, mais de payer le ticket d'entrée à l'hôpital avant de savoir si l'on sortira vivant de cette aventure, car bénéficier des soins dans ces endroits vétustes est une véritable loterie.
Des responsables politiques et administratifs qui ne mettent pas la santé publique, l'amélioration de la vie quotidienne et l'avenir de sa population au centre des actions publiques, ne peuvent être pris au sérieux par le commun des mortels.

Dieu merci, face à cette situation, les congolais ont développé le sens du partage en ces moments difficiles. La solidarité agissante aujourd'hui joue le rôle de véritable amortisseur social. Mais en même temps ils ne savent par qui viendra la délivrance.

Moussi Kaounga.


mercredi 8 août 2007

Voyage Paris-Brazza Les Congolais sont dépouillés et arnaqués.

Air France! ou Congolais vaches à lait!
Un scandale, une honte
pour le principal transporteur des Congolais de France vers leur pays d'origine. Voyager en direction de l'Afrique Centrale pour les clients de cette partie du continent
devient un casse-tête financier. Le prix du billet d'avion est exorbitant et disproportionné. Pour voyager les congolais se saignent financièrement mais sans pourtant y renoncer. Les tarifs grimpent jusqu'à 2500 euros! pour une vingtaine de jours au pays.

Les congolais dont la mobilité est un trait de caractère bien connu, se trouvent néanmoins désarmés et résignés. Alors, le manège Air France continu, faute de concurrents sur cette très fructueuse ligne.

Depuis la fin des conflits sanglants au Congo-Brazzaville, cette communauté continu de subir" la loi " de la compagnie Air France. En effet, les clients constatent que celle-ci pratique des tarifs qui n'ont aucune justification . Les vols de Paris C-D-G à Brazzaville sont directs avec des avions pleins à craquer. On n'est donc en droit de se demander, pourquoi les autorités de Brazzaville tardent à réagir face à cette situation inacceptable. A qui profite "ce crime"?

Le choix est difficile pour les familles d'au moins quatre enfants de se payer un voyage familial. Il est tout simplement hors de prix.

Les raisons du voyage sont pourtant multiples. Cela va de l'humanitaire, de la mort d'un proche parent, à l'assistance de la famille restée au pays, démunie et souvent victime des séquelles de récentes crises politiques.

Air France sait de toutes les façons
que les congolais adorent voyager quand ils ont des moyens et préfèrent paradoxalement cette compagnie. Avec une communauté dont la démographie est comparable à celle d'une ville moyenne en France. Air France et les autres complices ont donc un bel avenir devant eux.

Que faire? réagir ou subir?

Il faut réagir soit par le tissus associatif congolais pour faire pression aux autorités de Brazzaville ainsi qu'à Air France.
S'organiser en une fédération des associations congolaises de France avec l'aide de "60 millions" de consommateurs face à cette situation.
Objectif:
  • Mettre fin à ce scandale d'un autre temps.
  • Savoir quelle est le prix réel correspondant à ce type de voyage.
  • Demander à Air France principal transporteur de cette destination de revoir ces tarifs.
Pour espérer faire bouger les lignes , il faut agir. Il convient donc de s'organiser et de faire pression auprès des acteurs concernés. Si non, l'arnaque va perdurer et arrivera un moment où la communauté congolaise sera en situation de naufragée de l'aéronautique, victimes des caprices honteux des compagnies aériennes de plus en plus gourmandes. Ainsi
le vol Paris-Brazzaville sera reservé aux plus fortunés des congolais.



Moussi-Kaounga.

lundi 30 juillet 2007

A propos du voyage du Président Nocolas Sarkozy en Afrique

Le voyage éclair du Président de la République Française en Afrique (Libye, Sénégal et Gabon) ne peut pas être considéré comme une épopée victorieuse en terme d'audace politique et de culot diplomatique. Il est difficile pour le moment de croire qu'une telle visite puisse apporter aux africains et à ceux qui aiment ce continent un motif d'une quelconque satisfaction.

On ose espérer que ceci n'est qu'une mise en bouche, et qu'on attend avant la fin de son mandat, une véritable diplomatie fondée sur la rupture. Les africains d'aujourd'hui notamment des jeunes ne comprennent pas le double langage des dirigeants français qui, en France devant leurs compatriotes prônent le respect des droits de l'homme partout dans le monde.

Mais une fois au pouvoir sans doute rattrapés les indispensables réseaux bien établis en Afrique et dont les intérêts croisés perdurent, nuancent leur attitude voire coopèrent avec les pouvoirs africains responsables des tragédies humaines.

Le longévité au pouvoir de certains dirigeants Africains, fait du nouveau locataire de l'Elysée un novice dans la galaxie Françafrique. Quand on est pragmatique comme Nicolas Sarkozy on ne peut pas déroger à la règle. Les alibis ou les habits de "doyens de l'Afrique" attribués à ces dictateurs au pouvoir depuis des décennies comme pour ne pas les gêner, cachent en réalité un malaise profond dans la politique africaine de la France.
Les chantages politico-industriels ne manquent pas, ou tout simplement sur l'hypothétique retour de la guerre civiles, disons des massacres des populations civiles.

Comme on le voit, c'est un chantier délicat du Président Français actuel. La rupture avec le passé sera sans doute une révolution personnelle et sans oublier des conflits d'intérêt en perspective avec son propre camp politique.

Prochain message: les enjeux géopolitiques et les conflits en puissances.

Moussi-Kaounga.

lundi 23 juillet 2007

André Milongo est mort.

L'ancien Premier Ministre de la transition démocratique au Congo (1992) est décédé ce lundi 23 Juillet 2007. Son nom sera toujours associé à celui qui a inauguré une gouvernance exemplaire des affaires publiques au Congo Brazzaville.

Du soutien des partis politiques comme le MCDDI et les autres forces du changement, au choix concerté des membres de son gouvernement, monsieur Milongo était devenu avec son orthodoxie financière affichée, le chantre de l'indépendance économique post-Conférence Nationale face aux institutions financières internationales.

Au vue de la situation actuelle du Congo et des récentes tragédies humaines que ce pays a connues, il est difficile de retrouver l'espoir jadis affiché par les congolais, tant les fondamentaux de la République du Congo étaient en pleine installation. C'est malheureusement aux portes du procesus électoral, poussés par les éternels insatisfaits issus du monopartisme que les choses avaient pris une direction moins conforme aux attentes du peuple congolais.

La disparition de ce fils du pays Kongo (mussi Ndamba) nous appelle à la méditation et la réflexion sur nos illustres personnages dont les bonnes volontés, l'envie de servir et d'aider son prochain ne sont jamais récompensés par ceux pour lesquels ils se dévouent.
Paix à son âme.

Moussi Kaounga.

samedi 21 juillet 2007

Le Congo Brazzaville est-il mort?

Bonjour!



Je suis très heureux d'être parmi vous. C'est la première fois que j'utilise ce moyen pour communiquer et échanger des points de vue. Dans la hiérarchie des sujets qui me tiennent à coeur se trouvent en premier, l'économie en général et Africaine en particulier, les questions de société et les problèmes politiques au Congo Brazzaville.



A propos du Congo Brazzaville, un pays beau de l'Afrique Centrale qui jadis était un modèle de gouvernance, d'ouverture au monde et de richesse culturelle n'est à ce jour que l'ombre de lui-même. Il est gangrainé par des pratiques politiques d'un autre âge, on connait les conséquences. Pourtant, la population Congolaise est l'une des plus scolarisée du monde. Le problème est de savoir qui est le responsable de cette tragédie.



Quelles solutions pour sortir ce pays des ténèbres? Ya-t-il des solutions?



A bientôt !



Moussi-Kaounga
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Consultant Formateur, chef d'entreprise