vendredi 14 novembre 2014

Congo Brazzaville. Bernard Kolelas toujours présent dans l'esprit des Congolais

Hommage au Président fondateur du MCDDI pour l'oeuvre accomplie.
La  vision politique qui était la sienne est partagée  par plus d'un Congolais aujourd'hui  à savoir,  le respect des normes démocratiques dans notre pays.

En effet,  quand le pouvoir est  obtenu  sur  la base du mensonge et de la violence comme seule alternative pour y accéder, les conséquences sont irréparables. Bernard Kolelas avait vu juste. Conséquences,  le  Congo,  notre pays est livré aux prédateurs étrangers et autre reseau mafieux.

Au moment où nous célébrons  sa disparition,  nous devons méditer sur la portée de cette vision.
La participation du pouvoir actuel à cet événement est  d'une hypocrisie sans égal , car s' il avait écouté le leader Congolais Bernard Kolelas en 1997, les choses seraient moins insupportables.
Comme toujours, Mr Sassou a  très souvent une longueur de retard sur la plupart des évènements, même celui du Burkina Faso. Il est donc temps pour lui  de partir du pouvoir.

Face à cette situation,  le  MCDDI a le devoir  de proposer une Alternative politique au Congo. Les simples célébrations pour se souvenir uniquement de  Bernard Kolelas  sans exercer le pouvoir d'Etat, c'est envoyer aux oubliettes le travail  politique  de toute une vie de  notre Président.

Dignes héritiers de Ya Bekol, nous devons faire comme lui, être ouverts , tolérants  et ambitieux.
Pour  porter notre pays vers l'excellence démocratique,  le MCDDI doit s' organiser autrement et être ouvert afin qu'il suscite l'adhésion des Congolais. La réussite est à ce prix.

TJS

vendredi 31 octobre 2014

Burkina Faso. 48 heures chrono pour le "Printemps" Africain à Ouagadougou. Ce modeste article est dédié aux morts pour la démocratie au Burkina Faso. Ma solidarité est totale avec le peuple Burkinabé.





Au Burkina Faso, il a fallu 48 h pour faire partir du pouvoir M. Blaise Compaoré.

La population de ce pays a dit non aux éternelles modifications des textes  fondamentaux dont le seul but est de maintenir au pouvoir l'équipe dirigeante. Pour cette génération d'hommes politiques, le ridicule ne tue pas.
Ma crainte est d'entendre bientôt les "esprits bien-pensants" africains me sortir la théorie du complot qui consiste à faire porter la responsabilité de la chute de ce dictateur sur la France  plutôt que de féliciter les Burkinabés pour leur courage. Il est évident qu'aujourd'hui, les africains, notamment les jeunes ne veulent plus voir les mêmes têtes au pouvoir. 

L'aspiration à la démocratie et à l'Etat de droit devient pour cette  nouvelle génération  une exigence à la fois politique et sociale.

Aujourd'hui, le contraste est saisissant entre les revendications simples des opposants politiques et de la société civile  qui aspirent travailler dans un Etat de droit et la volonté  des dictateurs plus ou moins sanguinaires selon le pays à se maintenir au pouvoir par tous les moyens.

Pourtant, à mon humble avis, pour éviter ces insupportables drames, les choses sont simples, à savoir, on se fait élire (ou réélire) démocratiquement conformément aux textes fondamentaux du pays et ensuite on s'en va. 
Le drame actuelle du Burkina Faso aurait pu être éviter si M. Compaoré avait décidé de quitter le pouvoir dans de bonnes dispositions, épargnant ainsi la vie des Burkinabés. 

La situation  du Burkina Faso devrait interpeller les dirigeants du Congo Brazzaville. C'est le cas du premier d'entre eux  M. Denis Sassou Nguesso qui ne doit pas ignorer cette nouvelle donne politique Africaine avant d'écouter et de suivre aveuglément les sirènes d'amour de son entourage souhaitant son maintien au pouvoir par tous les moyens.

Le monde entier regarde l'Afrique centrale en général et le Congo Brazzaville en particulier car, pour reconquérir le pouvoir perdu en 1992, il a fallu pour M. Sassou Nguesso, passer par des phases criminelles jamais égalées.  

Les Congolais qui continuent de payer un lourd tribu de la période tragique 1997-2000 qui a fait des milliers de morts pour rien doivent se dire que l'espoir fait vivre au regard de la situation du Burkina Faso.
Mais pour faire partir du pouvoir le chef d'Etat actuel, espérer ne suffit pas. Les Congolais doivent en créer les conditions optimums. C'est un devoir moral.

TJS









vendredi 9 mai 2014

Constitution. Le débat de la honte au Congo Brazzaville

Arrivé au terme de son supposé mandat en 2016, comme la plupart des dictateurs Africains, Mr Dénis Sassou Nguesso a lancé  un processus d'auto-désignation  pour se maintenir au pouvoir, piétinant encore et toujours sa propre constitution,  pourtant taillée à sa mesure en 2002. 
Le comble du ridicule, c'est que malgré cette unième tricherie, les hommes politiques et les pseudo intellectuels proches ou pas du système actuel osent en faire un débat,  plutôt que de dire à Mr Sassou qu'il est temps de penser à sa retraite politique compte tenu des dégâts économiques  et humains qui ornent son parcours chaotique.

Après la tentative de modification de son âge,   ses amis et soutiens objectifs très dépendants  du pouvoir organisent un coup d'état constitutionnel au grand jour en passant par un débat public dont on connaît déjà le résultat. Objectif,  se maintenir au pouvoir coûte que coûte. 

Ses soutiens objectifs.
C'est une classe politique actuelle dont la plupart viennent du monopartisme pour ne pas  dire PCT   trainant pour certains des casseroles remplies  du sang des innocents au Congo Brazzaville.  Alors,  il faut tout faire pour tenter de repousser un peu plus le jugement des hommes.

Pourtant,  il existe dans notre pays des personnes de toutes les obédiences politique et philosophique qui pensent qu'effectivement une alternative politique est plus que jamais vitale pour le pays. Car le système actuel qui date des années 70 plombe considérablement tout processus de développement économique et social.
J'appelle donc aux compatriotes de se ressaisir et surtout de penser au pays et à notre jeunesse.
Demander le départ de Mr Denis Sassou Nguesso est une obligation morale. Car, celui-ci, bloqué par ses propres manigances constitue un danger permanent pour la stabilité de notre pays et pour l'Afrique Centrale. 
Ne soyons pas complices de la disparition du Congo Brazzaville.
Agissons ensembles
TJS







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Consultant Formateur, chef d'entreprise