mercredi 20 avril 2011

Afrique Centrale: Enfants soldats et chair à canon en Libye

Ces mercenaires venus de l'Afrique Centrale pour aider le dictateur Libyen à exterminer sa propre population sèment la terreur en Libye.

Le Congo Brazzaville a déjà connu cette douloureuse situation. En effet, de 1997 à 1999, des mercenaires venus principalement du Tchad, du Mali, de Centrafrique, de Libye, etc.. ont participé au massacre des populations au sud de Brazzaville, selon le même mode opératoire qu'en Libye (viol, pillage et incendie des habitations).


Ces pratiques ne datent pas d'aujourd'hui. Les pays impliqués dans ces très lucratives activités criminelles sont connus, et leurs relais des pays Balkans aussi.


Alors que le monde entier assiste à la révolte compréhensible des populations non seulement du Magreb, mais aussi du reste du monde Arabe, les dictateurs de l'Afrique du Sud Sahara jouent la solidarité auprès de M. Kadhafi. Véritable syndicat de chef d'état au contentieux criminel sans égal dans leur propre pays, ils sont capables de tout pour sauver leur fauteuil mal acquis. En faisant appel à la solidarité agissante auprès de leurs homologues, ils n'hésitent pas à utiliser leur jeune, voir très jeune population au service du mercenariat de la honte. Car, ces jeunes souvent désoeuvrés dans leur pays deviennent de la chair à canon notamment en Libye.
Plusieurs voix s'élèvent pour dénoncer cette entreprise criminelle. Ces dirigeants incapables de donner du travail décent à leur population ont pour seule alternative les activités du sang.


La prise de conscience de nos frères et soeurs Africains, bien que tardive est une preuve que le monde est entrain de changer. Les peuples n'ont plus peur de mourir pour leur liberté. Le cas de la Libye est un exemple pour les plus sceptiques d'entre-nous.


Après la chute du dictateur Libyen, que deviendront ces mercenaires?
Ce qui est souhaitable, c'est que le Tribunal Pénal International s'occupe du dossier des dictateurs de l'Afrique Centrale, véritables marchands d'armes et fournisseurs de chair à canon.


Quant aux intellectuels et membres de la société civile de cette partie de l'Afrique, il est temps de se comporter en acteurs, plutôt que d'être de simples commentateurs de la lutte des autres.


La défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales n'a pas périmètre d'évolution préétablie. C'est une affaire de tous. Toutes les corporations sont concernées. Les juridictions internationales auront besoins de nous pour faire la lumière devant l'histoire du comportement indécent de nos dirigeants.


TJS





















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Consultant Formateur, chef d'entreprise