samedi 11 avril 2009

L'Abbé Yanguissa n'est pas fondateur ni co-fondateur du MCDDI

L’abbé Yanguissa n’est pas fondateur du MCDDI

Personnellement, je m'inscris en faux contre ses affirmations dénuées de tout fondement de l'abbé Yanguissa en ce qui concerne la création du MCDDI et de son concept "développement intégral".
La démarche politique de l'abbé Yanguissa est louable lorsque celui-ci présente une alternative politique autre que la gestion actuelle du pouvoir. En tant que candidat à l'élection présidentielle, l'idéal est de défendre son projet alternatif pour le pays plutôt que de commencer à critiquer celui qui n'interdit à personne de prendre son envol politique.Quant à la gestion municipale de Brazzaville, il a beaucoup à dire en matière de moralité.

Pour gagner aux élections, il faut d'abord rassembler son camp afin de profiter de la dynamique ainsi créée. Jusqu'à preuve du contraire, le président du MCDDI reste encore le dépositaire de la légitimité politique dans notre parti. Nombreux sont ceux qui ont profité et profitent encore de son nom pour leur ascension politique et sociale.

Le Club Perspectives et Démocratie du MCDDI capitalisant une certaine expérience politique de par ses membres, est une école de pensée politique et sociale moderne. Pour autant, il ne s'arroge pas une quelconque paternité de telle ou telle action politique majeure. L'essentiel se trouve du coté des bénéficiaires des actes que l'on pose de façon démocratique.
C'est donc inutile et politiquement incorrect de se prendre pour le fondateur du MCDDI et répandre ces contre vérités dans l'opinion, alors qu'au même moment on est en train de prendre un rendez-vous avec l'histoire.
L'Abbé Yanguissa n'a donc pas besoin de mentir pour se faire une identité politique. Cette imposture risque de lui faire rappeler un passé récent qui n'est pas pour le moins louable en tant qu’homme d'église.

Le combat de Bernard Kolélas n'a pas d'égal au Congo Brazzaville. Se priver de sa jeunesse au profit de la communauté avec les risques que cela a engendré, lutter pour les libertés fondamentales pendant que les autres se préoccupaient de l'appât du gain matériel, cela force le respect.

On peut être en désaccord politique sans pour autant appeler à la vindicte populaire contre celui qui a été à l'origine du changement en 1992.

mardi 7 avril 2009

Ségolène Royal en Afrique: vive la démagogie !

Comme Nicolas Sarkozy en pleine campagne pour les présidentielles en France, qui voulait en finir avec la Françafrique, Ségolène Royal vient de perpétuer ce discours démagogique.

Il y a aumoins quelque chose de commun entre les deux, c'est la provocation en direction de la jeunesse africaine et le soutien multiforme aux dictateurs en place depuis des années.
Plusieurs dictateurs africains sont responsables des massacres de leurs propres populations. Ces mêmes chefs d'Etat pillent leur pays avec la complicité des entreprises françaises et Européennes depuis des décénies.
Face à ces situations on a pas vu Mme Royal dénoncer ces crimes ou prendre position et aider les opposants en France à se faire entendre.
C'est donc trop facile de venir faire le médecin après la mort en Afrique. Tout le monde sait que si elle était élue en 2007, elle agirait de la même façon sur le dossier africain. Pour combattre Mr Sarkozy, il faudrait bien qu'elle trouve autre chose et, les dossiers ne manquent pas.

Les propos de Sarkozy sur les Africains sont effectivement contestables. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps pour s'indigner maintenant ? Demander pardon en lieu et place du chef de l'Etat, c'est faire preuve d'une légèreté étonnante. Cela manque de modestie.
Le dossier "Afrique" a déjà une victime qui s'appelle Jean Marie Bockel. A gauche un certain Jean Pierre Cot avait eu le même sort et le "donneur d'ordre" africain, très influent dans le microcosme politique français est encore président dans son pays depuis plus d'une quarantaine d'années.
Les africains, opposants ou société civile doivent s'organiser autrement que d'attendre le "miracle" français pour la démocratie en Afrique. La gauche et la droite en France ont des mêmes intérêts à défendre sur ce continent. Alors, Ségolène ou Sarkozy en Afrique, c'est blanc bonnet et bonnet blanc.

Les pays qui se démocratisent dans ce continent sont très peu nombreux. Pour y parvenir les élites africaines et leurs hommes politiques affrontent quelquefois des adversaires "invisibles" et parrains de la françafrique.
Mme Ségolène Royal doit prendre en compte tous ces paramètres et venir au chevet de l'Afrique avec de meilleurs dispositions politiques.

Notre continent ne doit pas être un instrument de politique politicienne française.
















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Consultant Formateur, chef d'entreprise